Journal
de vacances de Raoul Août 2014
Aujourd'hui,
c'est la descente en enfer, pour moi Raoul : Je pars en vacances !
Vous
imaginez ce que c'est pour un chat de quitter son chez lui, hein ?!
C'est
dur, très dur, et en plus j'ai passé toute la sainte journée sur
la route !
Vous
trouvez que j'exagère un peu, mais pas du tout, c'est la vérité !
Pour
preuve, je suis arrivé tout tristounet et intimidé, dans ma jolie
pension de vacances. Il m'a fallu 48h00 pour me remettre de mes
émotions, malgré l'ambiance zen et sécurisante.
Autant
dire que je n'ai pas sauté au plafond quand j'ai découvert ce
paradis des chats.
J'avais
qu'une envie retourner chez moi illico presto, mais comme cela est
impossible, j'ai fait contre mauvaise fortune bon cœur.
Les
pitreries des chatons Nietzsche et Chabichou, ainsi que les gentilles
attentions de mon hôtesse ont chassé les nuages noirs de ma tête
pour laisser place aux belles couleurs de l'arc en ciel.
Nietzsche
et Chabichou sont devenus des supers copains, avec eux j'ai retrouvé
le goût de jouer. Il est difficile de résister à ces diablotins
quand il viennent m’entraîner dans des parties de courses
poursuites et de bagarres. Les jeux de bastons c'est surtout
Chabichou et moi, Nietzsche préfère faire le supporter avec Simba
un chat blanc plutôt sympa.
Pour
nos spectateurs nous nous donnons à fond, parfois je laisse
Chabichou respirer quand il se met à couiner, et le bougre en
profite pour me sauter dessus de plus belle.
Après
les départs de Nietzsche et de Chabichou, j'éprouve un petit coup
de blues,
Je
m'abandonne alors avec délices à de longues heures de sommeil dans
les paniers douillets, je déambule dans le jardin en cherchant mes
potes, puis je me laisse distraire par le spectacle de la nature que
j'adore observer perché sur les toits des maisonnettes.
Ma
mélancolie n'a pas duré très longtemps, de nouvelles têtes sont
arrivées et parmi elles, Jonquille un chaton fille, qui comme
Chabichou et Nietzsche est une vraie casse cou. C'est vrai je l'ai un
peu snobé au début, puis je me suis dit que c'est bête de refuser
de jouer avec elle, sous prétexte qu'elle est nouvelle et que c'est
une fille, alors je suis devenu gentil et je m'amuse de bon cœur
avec elle : jeux de bastons avec modération bien sûr, et courses
poursuites endiablées.
La
môme n'a vraiment pas froid aux yeux.
Le
parfum de la rentrée commence à se faire sentir, mes colocataires
partent les uns après les autres, bientôt se sera mon tour.
Ça
y est, nous y sommes le jour j est arrivé, au revoir tout le monde.
Ceux
qui restent ont bien de la chance !
En
secret, j'envie un peu madame Agata, monsieur Roune le rouquin et ses
sœurs, mesdemoiselles grincheuses : Mira et Bella.
Mes
vacances à la pension des Chats Pertuis s'achèvent sur un goût de
miel.
Je
suis ravi, ici la joie vient toujours après la peine
!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Raoul
le chat trop cool