Juillet,
je pars m'installer pour quelques jours dans ma pension habituelle :
Les Chats Pertuis.
C'est
qui ces deux minus rousses toutes excitées, est la première
question qui m'a traversée l'esprit en les voyant jouer joyeusement
dans la pension.
Je
ne joue pas dans la cour des demi-portions, moi !
Rien
à faire, je ne changerai pas d'avis, je jouerai toute seule, un
point c'est tout !
Iasmine
et Daenerys sont prévenues, la première qui m'embête tâtera de
mes pattes.
Pensez-vous,
ces petites insolentes me narguent et me tiennent tête en plus. Y a
de quoi être énervée !
Pour
retrouver mon calme et ma tranquillité, je me suis installée en
haut de l'armoire blanche qui est aussi un parfait poste
d'observation.
Je
suis fière de ma trouvaille pour dénicher les endroits impossibles,
sans me vanter je suis la meilleure !
De
temps en temps, je daigne descendre sur le plancher des vaches, pour
que mon hôtesse s'occupe de moi, mais les petites furies en
profitent aussi pour se l'accaparer.
Pour
me venger, je leur cours après, elles n'ont qu'à bien se tenir !
Pour
être honnête je ne les impressionne pas beaucoup, et c'est même
moi qui suis parfois intimidée. La marmaille ce n'est pas de tout
repos, je vous le dis !
Une
consolation tout de même, mon chéri Hazur est fidèle au poste, il
vient régulièrement me rendre visite, suivi parfois de son frère
Hélios.
Avant
mon départ, j'ai eu droit à une autre surprise, la venue de
Fripounette, vous savez la chatte toute noire, avec qui j'ai fait
connaissance la dernière fois.
Pas,
vraiment chaleureuses nos retrouvailles : normal, nous ne nous
connaissons pas suffisamment bien.
Résultat
des courses, chacune se retranche derrière sa carapace et se tient
le plus loin possible à distance de l'autre.
Cela
ne nous empêche pas de nous amuser et de profiter du bon temps.
La
solitude est une bonne amie du chat.
Ces
petites vacances de juillet avec toutes ces vacancières sont un peu
stressantes mais loin d'être ennuyeuses !
D'ailleurs,
quand l'heure de partir est arrivée, j'ai traîné des pattes, et
mon papa a dû venir me chercher en haut de mon armoire. Quel
équilibriste !
Hermione
La sauvageonne
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