Souvenir
de mon séjour à la Pension des Chats Pertuis
Après un long périple
je suis enfin arrivée dans mon lieu de villégiature.
Quelle fut ma surprise,
de me retrouver parmi une famille nombreuse : 2 rouquins et une grosse
chatte noire. Bon je sais, Je suis mal placée pour me moquer mais c’est bien de
voir que je ne suis pas la seule à être bien enrobée.
Ma première pensée en
atterrissant dans cette pièce, quelle cauchemar, je vais devoir
partager !!!!
Bien que l’accueil fût
chaleureux : bouquets de menthes fraîches, jouets attrayants, attention portée
à ma petite personne, je faisais la grincheuse.
Quoi ?!, il ne
faut pas trop m’en demander. Je suis une chatte, tout de même !
La fatigue du voyage la découverte d’un
nouveau lieu me demande un peu de temps d’adaptation.
Les rouquins et sa
famille étaient prévenus, il ne faut pas venir me titiller les moustaches.
Pour être franche ils
ont été plutôt sympas, ils ont respecté à peu près mon espace vitale : ces
petites canailles bien qu’impressionnés par mes grognements ont réussi à me
chaparder mes croquettes.
Deuxième jour, enfin
seul ! Pas pour très longtemps.
Mon hôtesse, a eu la
lumineuse idée d’adopter 2 petits crotteux de 2 mois, qu’elle a baptisé Hazur
et Hélios.
Une famille de partie
une autre la remplace, j’avoue qu’elle m’a un peu manqué ma petite famille
nombreuse.
Les crotteux ont fait leur timides au début mais cela n’a
pas duré. Ils ont très vite pris leur aise en galopant partout après leurs balles,
en jouant à la bagarre sans faire attention à moi et, j’ai dû sévir en
distribuant quelques claques. Ah, que ça m’a fait du bien ! Non mais, ces
petits Insolents vont apprendre le savoir vivre !
Pour les embêter je me suis mise à jouer avec leur balle
rebondissante, en leur interdisant de s’approcher trop près de mes pattes
pendant que je joue, un petit coup est si vite parti…et puis je leur pique leur
lait à chaque repas, hihihi !!!!!
Pour être honnête, je
les aime bien mes crotteux, je les trouve
attachants, et comme une mère je m’inquiète même pour eux : Perchée sur
mon toît je les surveille l’air de rien, faut pas qu’il me prenne pour une
gentille Nanny, non plus !
Les vacances sont loin
d’être ennuyeuses, habituée à la solitude je me rends compte que la compagnie
de mes congénères me fait un bien fou ; Je retrouve l’envie de jouer et le
plaisir de sauter : en particulier sur les toîts des maisonnettes où je
passe une grande partie de mon temps à me prélasser.
Vous avez compris, mon
séjour dans les terres nobiliennes est passionnant car riche en aventures.
Végas la dure au cœur
tendre.
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