mercredi 24 juillet 2013

Juillet, je pars m'installer pour quelques jours dans ma pension habituelle : Les Chats Pertuis.

C'est qui ces deux minus rousses toutes excitées, est la première question qui m'a traversée l'esprit en les voyant jouer joyeusement dans la pension.
Je ne joue pas dans la cour des demi-portions, moi !
Rien à faire, je ne changerai pas d'avis, je jouerai toute seule, un point c'est tout !

Iasmine et Daenerys sont prévenues, la première qui m'embête tâtera de mes pattes.
Pensez-vous, ces petites insolentes me narguent et me tiennent tête en plus. Y a de quoi être énervée !
Pour retrouver mon calme et ma tranquillité, je me suis installée en haut de l'armoire blanche qui est aussi un parfait poste d'observation.
Je suis fière de ma trouvaille pour dénicher les endroits impossibles, sans me vanter je suis la meilleure !
De temps en temps, je daigne descendre sur le plancher des vaches, pour que mon hôtesse s'occupe de moi, mais les petites furies en profitent aussi pour se l'accaparer.
Pour me venger, je leur cours après, elles n'ont qu'à bien se tenir !
Pour être honnête je ne les impressionne pas beaucoup, et c'est même moi qui suis parfois intimidée. La marmaille ce n'est pas de tout repos, je vous le dis !
Une consolation tout de même, mon chéri Hazur est fidèle au poste, il vient régulièrement me rendre visite, suivi parfois de son frère Hélios.
Avant mon départ, j'ai eu droit à une autre surprise, la venue de Fripounette, vous savez la chatte toute noire, avec qui j'ai fait connaissance la dernière fois.
Pas, vraiment chaleureuses nos retrouvailles : normal, nous ne nous connaissons pas suffisamment bien.
Résultat des courses, chacune se retranche derrière sa carapace et se tient le plus loin possible à distance de l'autre.
Cela ne nous empêche pas de nous amuser et de profiter du bon temps.
La solitude est une bonne amie du chat.
Ces petites vacances de juillet avec toutes ces vacancières sont un peu stressantes mais loin d'être ennuyeuses !
D'ailleurs, quand l'heure de partir est arrivée, j'ai traîné des pattes, et mon papa a dû venir me chercher en haut de mon armoire. Quel équilibriste !

Hermione La sauvageonne



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